Le pétage de plombs d'un capitaine de yacht
19 mars 2024
La Cour d'appel d'Aix-en-Provence a récemment dû se pencher sur la validité du licenciement d'un capitaine de yacht, à qui il était reproché un comportement agressif au travail. Ce dernier pilotait l'Overside II, un yacht disponible à la location pour plusieurs dizaines de milliers d'euros par semaine. Il lui était reproché d'avoir tenu des "propos particulièrement déplacés à connotation raciste" à l'encontre de clients (par exemple: "ils nous font chier ces arabes; c’est toujours pareil avec ces putains de saouds"). Et d'avoir fait preuve de mauvaise volonté dans l'exécution de ses tâches, en verbalisant que cela lui "cassait les couilles d’être là et qui ne fallait surtout pas compter sur [lui] pour faire la promotion de ce bateau de merde". Ajoutant que "moins il y aurait de potentiels clients pour ce navire, moins ça ferait de charter et plus cela ferait [ses] affaires".